En maison individuelle, trois types de fondations existent. C’est l’étude de sol géotechnique (G2-APV), réalisée juste avant le dépôt du permis de construire, qui définit le type de fondation à mettre en oeuvre et la profondeur associée.
Semelles filantes (ou isolées)
C’est la fondation la plus classique et la plus économique. Employée sur les terrains dit « bons », c’est à dire lorsque le sol dur est proche. Leur forme de profil ressemble à un T à l’envers. Les semelles filantes sont creusées par l’entreprise de Gros Oeuvre ou le terrassier.
Les puits de fondation
Aussi appelées fondations semi-profondes, ils sont utilisés lorsque le sol dur est entre 2,5 et 4m (profondeur donnée à titre indicatif). Les puits sont souvent creusés à la pelle mécanique hydraulique (par l’entreprise de Gros Oeuvre ou de terrassement). Les puits ressemblent des poteaux épais (et peu profond)
Les pieux (fondations profondes)
Ils sont utilisés sur les terrains dont le sol dur est loin ou introuvable (remblai par exemple). Ils sont creusés avec une tarière creuse par une entreprise spécialisée. Le pieu transmet les efforts du bâtiment par frottement latéral (interface pie / différentes couches de sol). Un peu ressemble à un long poteau fin.
Si les semelles filantes peuvent directement être surmontées par un soubassement, les fondations par puits ou pieux permettront de porter des longrines (poutres béton verticales), puis le plancher bas. Pour calculer le surcoût lié aux fondations profondes ou semi-profondes, il faut ajouter le prix des puits ou pieux et celui des longrines.
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