Lorsqu’un terrain n’est pas raccordé au tout à l’égout (parce que ce dernier n’existe pas encore dans un quartier ou dans une commune), le projet de construction devra comporter un dispositif d’assainissement autonome.
L’assainissement autonome est aujourd’hui très contrôlé et les systèmes à mettre en oeuvre bien définis.
Les étapes à suivre :
Définir la position de la maison sur le terrain (plan de masse) avec votre architecte
Faire réaliser une étude de sol hydrogéologique qui va déterminer la perméabilité du sol : C’est cette étude qui va indiquer le système adapté au terrain (fosse toutes eaux avec filtre à sable, microstation, etc)
Déposer une demande d’installation d’un dispositif d’assainissement autonome au service compétent local (souvent le SPANC – Service Public d’Assainissement Non Collectif). La Mairie vous indiquera ses coordonnées.
Attendre la réponse du service puis joindre l’attestation au dossier de permis de construire.
Le dispositif d’assainissement comporte en général 2 parties :
Le prétraitement : Il peut être assuré par une fosse toutes eaux (anciennement fosse septique)
Le traitement : Cette étape permet d’épurer les eaux grâce à des bactéries en mode aérobie (avec de l’oxygène). Elle peut se faire grâce à des tranchées d’épandages (drains dans le sol), un filtre à sable drainé ou non,
Les microstations d’assainissement constituent elle à la fois le dispositif de prétraitement et de traitement. Elles sont souvent privilégiées lorsque la surface disponible pour le système est faible. Il est également possible d’installer un système d’assainissement écologique par phytoépuration. Dans ce cas, trois bassins disposés de manière gravitaire sont à créer. Chaque bassin comporte une certaine catégorie de plantes. En sortie du troisième bassin, les eaux sont complètement pures et peuvent être utilisées pour l’irrigation souterraine.
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